VIE NOUVELLE

VIE NOUVELLE

L'ultime épreuve de l'Eglise à la fin des temps

 

Article du 5 Sep 2023 du site

logo-BetM-3.png

 

L’ultime épreuve de l’Eglise :
l’article très troublant du catéchisme de 1992,

 

(supervisé si ce n’est écrit directement par le cardinal Ratzinger)

 

 

 

Andrea Cionci nous invite à (re)lire avec la plus grande attention le paragraphe 675 du catéchisme de 1992, qui parle de « l’ultime épreuve de l’Eglise qui ébranlera la foi de nombreux croyants », et les révélations très dérangeantes de Georg Gänswein (qui sont peut-être la VRAIE cause de sa disgrâce) en mai 2016, à l’Université pontificale grégorienne, où il évoquait notamment la « mafia de St-Gall ». Il se pourrait bien que ce soit la clé de l’étrange situation dans laquelle Benoît XVI s’est trouvé à partir du 28 février 2013… et ce que Cionci appelle un « proto-code Ratzinger ».

 

 

 

La logique prophétique de Ratzinger dans l’article 675 du catéchisme :
une fausse foi dans une fausse Église

 

675.jpg

 

Comme dans la reconstitution d’un puzzle, il est enfin possible de faire entrer dans le cadre l’un des articles les plus inquiétants du Catéchisme, dans l’édition de 1992 supervisée (sinon directement écrite) par le cardinal Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

Nous verrons en quoi ce passage constitue un véritable « proto-code Ratzinger », c’est-à-dire un texte où, par le biais de la logique, est contenu un sens très clair et prophétique :

§ 675

Avant la venue du Christ, l’Église doit passer par une ultime épreuve qui ébranlera la foi de nombreux croyants.

La persécution qui accompagne son pèlerinage sur terre révélera le « mystère d’iniquité » sous la forme d’une IMPOSTURE RELIGIEUSE qui offre aux hommes une solution apparente à leurs problèmes, au prix de l’apostasie de la vérité.

L’imposture religieuse ultime est celle de l’Antéchrist, c’est-à-dire d’un pseudo-messianisme dans lequel l’homme se glorifie lui-même au lieu de Dieu et de son Messie venu dans la chair.

.

Catéchisme de l’Église Catholique
https://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P1R.HTM

Le CEC parle donc "d'imposture religieuse ".

Or, tout ce qui est religieux a certainement une foi et, dans la plupart des cas, une institution, une église dédiée. Ainsi, l’expression « imposture religieuse » peut se référer à trois cas possibles :

1) une fausse foi trompeuse, sans une institution, qui se répand sournoisement dans la véritable Église catholique ;

2) une fausse foi diffusée par une nouvelle institution, c’est-à-dire par une autre église que l’Église catholique ;

3) une fausse foi diffusée par une fausse Église, c’est-à-dire par une institution qui semble être l’Église catholique mais qui ne l’est plus légalement.

Dans le premier cas, celui d’une fausse foi antichristique circulant dans la vraie Église, (comme le gnosticisme) celle-ci ne pourrait jamais en venir à constituer, pour la vraie Église, une « preuve finale », puisque, par définition, elle peut être surmontée ou non. Et dans une véritable Église, le vrai pape, régnant régulièrement, serait l’ultime garant de la foi car il est assisté par le Saint-Esprit dans le magistère extraordinaire (où il est infaillible) et dans le magistère ordinaire. Une fausse foi circulant clandestinement dans la véritable Église ne pourrait donc jamais prévaloir au point de la soumettre à une « épreuve finale », voire d’ébranler la foi des croyants, qui se tourneraient, confiants, vers le pape.

Dans le second cas, nous aurions plutôt une nouvelle institution « rivale » déclarée et distincte de l’Église catholique : imaginons, par exemple, une « Église arc-en-ciel » schismatique, qui propose une fausse foi qui ne serait chrétienne qu’en apparence, mais qui serait en réalité une tromperie antichristique. Cependant, possédant une institution différente et distincte, sans lien avoué avec l’Église catholique, comment l’Église arc-en-ciel pourrait-elle constituer une épreuve finale pour l’Église catholique et ébranler la foi de nombreux croyants catholiques ?

En effet, depuis des siècles, il existe une foule de religions pseudo-chrétiennes, protestantes, schismatiques, hérétiques, de sectes, de mouvements spiritualistes, peut-être même séduisants, qui, même s’ils attirent les fidèles, se rassemblent autour de noms et d’institutions bien précis. Même si nous imaginons qu’une Église de l’Arc-en-ciel connaisse un énorme succès, elle ne pourrait jamais constituer une « épreuve finale » pour l’Église catholique, ni ébranler la foi des croyants : tout au plus pourrait-elle représenter un « défi » ; une « lutte » finale pour l’Église catholique contre une Église schismatique rivale, très puissante et séduisante, capable, peut-être, de séduire et de convertir de nombreux croyants, de les pousser à apostasier, mais certainement pas de les ébranler dans leur foi, de produire un bouleversement, une angoisse, un conflit intérieur.

L’Église catholique, aussi « exsangue » soit-elle, ne risquerait pas son existence, et ses croyants restés fidèles à la doctrine ne seraient en rien ébranlés, dévotement rassemblés autour du pape légitime, garant d’une foi immuable.

Il s’ensuit que le seul où tous les comptes tombent juste est le troisième cas qui, en fait, réunit les deux premiers : une fausse foi circulant sournoisement depuis des temps immémoriaux (la gnose qui accompagne la persécution de l’Église) qui réussit à prendre possession de l’institution ecclésiastique catholique, en la dénaturant. Cette fausse foi a ainsi réussi à se doter d’une structure qui SEMBLE être l’Église catholique, mais qui ne l’est plus, car elle est dépourvue de son garant ultime, le pape.

En effet, étant donné que « Ubi Petrus, ibi Ecclesia », l’Église est là où est Pierre, c’est-à-dire le Pape légitime, cette fausse foi, pour falsifier la véritable Église, a dû s’emparer de la papauté, avec la destitution du vrai pape et une élection illégitime qui a désigné un antipape.

C’est la seule « épreuve finale » qui peut sérieusement mettre en péril la survie de l’Église, car si l’usurpation n’est pas découverte, la lignée anti-papale se poursuivrait, éteignant à jamais l’Église canonique visible. Seule l’usurpation de la papauté, avec un faux pape qui n’est plus le garant de la foi, mais le propagateur de la fausse foi mentionnée plus haut, peut ébranler la foi de nombreux croyants qui tombent ainsi dans une dissonance cognitive angoissante : ils ne comprennent pas comment le pape peut dire et faire des choses contraires à la foi dont il est censé être le garant. Les fidèles, dupés, ébranlés, bouleversés, entrent dans une confusion totale.

Pour confirmer encore cela, l’usurpation de la papauté ne peut se produire qu’avec un SIÈGE EMPÊCHÉ du pape précédent, car s’il était mort, ou avait abdiqué régulièrement, le conclave serait légitime et il n’y aurait pas d’usurpation.

Par conséquent, la seule « épreuve finale pour l’Église qui ébranlera la foi des croyants » ne peut être que l’usurpation de la papauté par un individu gnostico-moderniste, au détriment d’un vrai pape qui n’est ni mort ni abdicataire et qui ne peut donc être qu’empêché (il n’y a pas d’autres possibilités canoniques).

C’est exactement ce qui s’est passé. Mais, pour boucler la boucle, rappelons ce que Mgr Gänswein avait dit en 2016 :

« Benoît XVI a été élu après seulement quatre tours de scrutin à la suite d’une lutte dramatique entre le « parti du sel de la terre » autour des cardinaux López Trujíllo, Ruini, Herranz, Rouco Varela ou Medina et le « groupe de Saint-Gall » autour des cardinaux Danneels, Martini, Silvestrini ou Murphy-O’Connor ; un groupe que, récemment, le cardinal Danneels lui-même, depuis Bruxelles, a décrit en plaisantant comme une sorte de mafia. L’élection était certainement aussi le résultat d’un affrontement dont Ratzinger lui-même avait presque fourni la clé en tant que cardinal doyen, dans son homélie historique du 18 avril 2005 à Saint-Pierre ; et précisément là où à « une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et qui ne laisse comme mesure ultime que son propre moi et ses désirs » (Mafia) il avait opposé une autre mesure : « le Fils de Dieu et vrai homme » comme « mesure du véritable humanisme », (Sel de la Terre) ».

.

https://benoit-et-moi.fr/2016/benot-xvi/le-pas-historique-du-11-fevrier-2013.html

Mgr Gänswein cite le livre du cardinal Danneels qui, l’année précédente, avait explicitement défini Bergoglio comme le candidat de la Mafia de Saint-Gall.

Or, si, comme nous l’avons lu, selon l’article 675 « La plus grande imposture religieuse est celle de l’Antéchrist, c’est-à-dire d’un pseudo-messianisme dans lequel l’homme se glorifie à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair » et que le parti de Bergoglio était, selon Gänswein/Ratzinger, celui de la « dictature du relativisme qui ne laisse comme mesure ultime que son propre ego et ses envies », faites votre choix.

Ce qui est certain, c’est qu’en 1992, le cardinal Ratzinger a préannoncé avec une logique cristalline ce qui se passerait en 2013.

Et cela fait de lui non seulement l’un des plus grands papes de l’histoire, non seulement un saint, mais probablement aussi le dernier prophète de la chrétienté.

 

Source : ici

 

 

https://static.blog4ever.com/2009/10/361791/artfichier_361791_3064594_201311161334186.png

 

Lire aussi :

 

Le pape François et la fin des temps.

 




21 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 346 autres membres